Grève : Comment gérer les absences des salariés liées aux difficultés de transport

Grève : Comment gérer les absences des salariés liées aux difficultés de transport

Publié le : 04/04/2018 04 avril avr. 04 2018

Service réduit dans les transports en commun, manifestations qui perturbent la circulation…

Bien souvent la grève entraîne des difficultés de transport pour les salariés : retard ou encore impossibilité d’aller travailler. Ces heures de travail perdues ne sont pas rémunérées pour les salariés.

Le jeudi 22 mars 2018, était une journée de mobilisation contre, notamment, la réforme de la fonction publique et de la SNCF. Cette mobilisation reprendra à la SNCF dès le 3 avril 2018, avec, comme prévu dans le calendrier des syndicats, deux jours de grève successifs sur cinq, jusqu’au 28 juin 2018.

Ainsi, au-delà du week-end de Pâques, 36 jours sur trois mois devraient être perturbés par cette contestation d’un nouveau genre.

Les répercussions seront à ne pas en douter très importantes sur le fonctionnement des entreprises, notamment à cause des difficultés liées au transport. Les trains, transports en communs, ou encore, les avions seront concernés par ce mouvement de grève sans précédent.

Tout d’abord, il convient de préciser qu’un salarié qui est absent ou en retard du fait de la grève ne commet pas une faute, ainsi, l’employeur ne peut pas prendre une sanction disciplinaire sur ce motif-là qui est considéré comme un cas de force majeure.

Néanmoins, le salarié afin de respecter son obligation de loyauté envers son employeur se doit d’informer sur ses absences ou ses retards.

L’employeur n’est pas tenu au paiement des heures d’absences du salarié qui sont considérées comme des heures d’absences injustifiées, sauf dispositions particulières de la convention collective ou du règlement intérieur applicable au sein de l’entreprise.

Pour éviter une baisse de la rémunération des salariés, il existe plusieurs solutions.

En effet, il est possible pour le salarié de poser un jour de congé payé ou encore un jour de RTT. Dans les deux cas, l’accord de l’employeur est indispensable.

De plus, il est possible de prévoir que le salarié puisse effectuer ses tâches par le biais du télétravail. De plus en plus de salariés sont favorables à cette forme de travail, d’autant plus depuis les ordonnances Macron, le recours au télétravail a été assoupli afin de favoriser sa mise en place, un simple accord formalisé par tout moyen avec le salarié suffit, il n’est même pas nécessaire de signer un avenant au contrat de travail.

Enfin, il est possible pour l’employeur d’organiser lui-même le transport de ses salariés afin d’éviter leur absence lors des mouvements de grève, en mettant par exemple en place un système de covoiturage.

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